Le mot du Webmaster
L'année qui vient de
s'écouler s'est déroulée selon le programme établi, la pandémie COVID semblant
déjà loin derrière nous, quoique ??
Après la traditionnelle
sortie hivernale ponctuée par la dégustation de la galette des Rois les choses
se sont quelque peu gâtées. En cause: Dame Météo, peu généreuse en dépressions
chargées de pluies sur nos latitudes ; 11 mm seulement en février. Alors
adieu morilles.
Puis nous avons eu des
giboulées en mars et en avril, ce qui nous a permis de trouver quelques mousserons
de la Saint Georges mais cela n’a pas duré puisque mai et juin ont été plutôt
chiches en averses. C’est ainsi que la sortie « girolles » du 8
juillet a été décevante du point de vue
mycologique. En août, malgré de grosses ondées prometteuses la première
semaine, la chaleur qui a suivi et la rareté des précipitations ont tout
compromis jusqu’au 14 octobre, date du début des premières pluies conséquentes.
Le salon des champignons
de Châtillon des 21/22 octobre aurait pu en être fortement impacté. Cela n’a
pas été le cas grâce à la pugnacité des mycologues de la SMC qui ont parcouru
toutes les forêts de la région, et même bien au-delà, pour offrir une remarquable
exposition aux visiteurs, il est vrai enrichie par la présence de nombreux
exposants locaux : artisans, artistes et associations. Chacun a pu
constater que la municipalité a su relever le défi lancé par Montbard l’année
précédente en nous accueillant dans le cadre de la salle polyvalente Luc
Schreder parfaitement adaptée pour ce genre de manifestation.
Au total, 5 sorties
champignons dont une en novembre avec le centre socio-culturel de Chatillon, 2
sorties botaniques, un séjour à la Chapelle-des-Bois et deux sorties
touristiques ont pu avoir lieu, ces deux dernières dans le Montsaugeonnais et
au Château de Dinteville.
Des pluies tenaces ont
commencé à tomber à partir de mi-octobre vous disais-je. A part quelques jours
de répit de temps en temps, elles n’ont pas cessé depuis, si bien qu’au 31 décembre
le pluviomètre indiquait 420 mm en deux mois et demi. Nous aurions pu alors
espérer de belles récoltes de champignons en fin de saison. Que nenni, la mise
en branle du mycélium a assurément été trop tardive et les pousses se sont
succédées jusqu’à fin décembre tout en restant somme toute modestes.
2023 s’éloigne, place à l’année
2024. Quel quotidien nous réservera-t-elle? Nous l’évoquerons dès le mois
prochain, lors de l’AG du 27 janvier.
D’ici-là, franchissez
avec bonheur le seuil du nouvel an que je vous souhaite conforme à toutes vos
attentes.