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LE GENRE SARCOSCYPHA

par MG Poillotte

 

Nous aurions en Europe 3 espèces :

     Sarcoscypha coccinea (Jacq. : Fr.) Lambotte, assez fréquent ; le plus souvent sur bois mort de Corylus (Noisetier), Fagus (Hêtre), Quercus (Chêne) et Ulmus (Orme). Il semblerait que ce type soit plus rare en Châtillonnais. Nous avons, en effet, souvent baptisé sans trop de vérifications microscopiques, S. coccinea, toutes pézizes rouges récoltées en hiver. Depuis 2015 nous la trouvons en quantité autour de l’étang de Marcenay.

     Sarcoscypha jurana (Boud.) Baral, très fréquente en Châtillonnais et spécifique de Tilia (Tilleul).

     Sarcoscypha austriaca (Berk. : Sacc.) Boud. qui apparaît plus sur les rosacées, sur Acer (Erable), Alnus (Aulne), Corylus (Noisetier) et Salix (Saule). Cette pézize n’a pas encore été repérée en Châtillonnais.

 

Comment distinguer ces trois espèces ?

En observant leur biotope.

En observant leur spores.

     S. coccinea a des spores majoritairement larges de 9 à 12µm et longues de 35 à 48µm, arrondies aux deux bouts et sans gouttelette oléagineuse à chaque extrémité.

     S. jurana a des spores majoritairement larges de 12 à 15µm et longues de 20 à 30µm, souvent tronquées aux deux bouts, avec une enveloppe gélatineuse particulière et présentant une gouttelette oléagineuse à chaque extrémité.

      S. austriaca a des spores majoritairement larges de 11 à 14µm et longues de 26 à 34µm, généralement tronquées aux deux bouts et avec une dépression en canal. De plus les paraphyses seraient souvent moniliformes (= pluri-étranglées) à la partie inférieure.

 

 

 

 

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