Sorties botannique
De Vanvey à Voulaines, par
Villers le Duc :
Sortie du 25 mai 2025.
19 personnes ont
participé à cette sortie.
Le
ciel s’était fait beau, il avait ressorti son costume d’azur pailleté de points
blancs. Et si le vent jouait à déranger le bon ordonnancement des chevelures,
il n’était point froid. Juste ce qu’il fallait pour n’avoir pas de suées.
Nous avons choisi le site de Saint-Phal pour
la traditionnelle photo de groupe (ci-dessous) ! Alors que le rendez-vous était fixé à la croix
de mission de Vanvey, au pied de l’esplanade surplombant la D102….

Mais c’était sans compter avec
le plaisir de se retrouver et d’échanger les nouvelles.

Et les petites fleurs dans tout ça ?
Elles étaient là : Orchis pyramidal, orchis bouc en troupe serrées. Il
fallait faire attention où poser ses pieds, car les touffes de polygalas bleu,
blanc rose occupaient une bonne place dans la praire. Sans compter avec Épipatis atrorubescens (orchis homme
pendu), hipocrépis en couronne, éperviaire…. Il y avait même, à deux pas de
notre photo de groupe, quelques carpophores égarés : des Marasmiellus
micaceus, sans doute hôte du restant de souche d’un tilleul faisant
pendant à celui encore debout

|

|
Orchis
pyramidal et bouc
|
Polygala
bleu
|

|

|
Éperviaire
|
Polygala
blanc et rose
|
De Saint-Phal à Vanvey, à
l’ombre de l’allée des tilleuls, ophris bouc, ophris militaire, les orchis,
ophris mouche, orchis homme pendu, ophris mouche, listère à deux feuilles,
rhinanthe crête de coq muscarie à toupet se partagent les bas-côtés de la route

Il ne saurait y avoir de sortie botanique
entre Vanvey et Voulaines, sans une incursion dans « la carrière » de
Voulaines et sur le chemin qui y conduit, lieu de la station des Sabots de Vénus
la plus connue. Ils étaient là les plants de la belle fleur, un ou deux en
fleur ou en bouton. Avec d’autres inflorescences qui ont fait le bonheur des
objectifs
Sabot
de Venus Limodore
Dernière
station visitée : les alentours de la cabane de chasse de Leuglay où
régulièrement nous rencontrons le limodore ; ( Limodorum abortivum) à feuilles avortées. Il était bien là !
représenté par 5 spécimens (ci-dessus).
Les plantes fleuries rencontrées :
Sabots
de Vénus : 1 pied à 3 fleurs + une dizaine
de petits pieds sous le dernier hêtre + 1 pied en bouton
10 mètres avant
Céphalanthère
blanche : cephalanthera damanosium :
10 pieds
Cephalanthère
rouge : Cephalanthera rubra : 2 pieds
Epipactis
pourpre : Epipactis atrorubens : 15
pieds dans l’éboulis
Neotie
nid-d’oiseau : Neotia nidus-avis
: 5 pieds
Orchis
pourpre : Orchis purpurea : 10 pieds
Orchis
mâle : orchis macula : 1 seul
Pas de
platanthères, pas d’hybrides
+ Muguet,
Sceau de Salomon, globullaire, homme-pendu, Mélitte à fleurs de mélisse
Sortie
fleurs d’été de Poinçon à Larrey, Gommeville, route de Chaumont le Bois à Belan
sur Ource
Jeudi
19 juin 2025
Sur un texte de Luc et
des photos de Jean-Pierre
Que
de forfaits ! Ils n’étaient que sept. Sept comme les bottes de 7 lieues
qui leur permirent de faire un tel périple depuis la jachère près de l’église
de Poinçon, jusqu’aux abords de la route de Belan après Chaumont le Bois, en
passant par la descente du chemin côté Larrey, en poursuivant par le dessus de
Gomméville et le verger de la famille Tardy. Sept vaillants, comme les sept nains
revenant de la mine, à défier la chaleur en ce jour de fin printemps, le
thermomètre ayant rarement quitté la marque des 30°. Comprenez, qu’il soit
naturel de chercher un peu d’ombre et d’air frais, pour faire le point.

Si le
parcours est bien connu, les rencontres florales y sont chaque fois
différentes, avec leur lot d’étonnements et de déceptions.
Sur le site de la jachère au bas de l’église de
Poinçon, force est de constater que l’ophris apifera (abeille) est déjà fané alors que l’ophrys
conopsea (moucheron, ci-dessus, à gauche) y est en grand nombre.
Dans la descente du
chemin de Larrey, la trentaine de spécimen d’epipactis helleborine (à larges
feuilles) repéré la veille, ont presque
toutes succombé, le matin même, sous la faux ou la tondeuse du cantonnier de
service ! Restent encore à admirer quelques pieds de Monotropa hypopitys (Monotrope
sucepin, ci-dessus, à droite).
En route pour les dessus de Goméville, où nous
comptons trouver Ophris apifera var. bicolor avec son labelle nettement séparé
en deux : partie basale jaunâtre, sans macule, et partie distale brune. Il
semble que cette orchidée ait disparu du site ! Mais nous découvrons
helleborine et 3 pieds d’épipactis de Muller (ci-dessous).

Arriverions-nous trop tard ? Le verger de
la famille Tardi nous offre sa pelouse aussi belle que celle d’un parcours de
golf, tondue, rasée où ne survivent que quelques platanthères à deux feuilles
Même
constat au Mont St Marcel où Ophris litigiosa (l’Ophris
litigieux) n’est pas présent. On peut se consoler avec la vue superbe sur la
vallée de la Seine.
Pour
le dernier arrêt, sur la route de Belan après Chaumont le Bois, même si
l’endroit a beaucoup souffert après le dernier orage, il a été possible
d’observer beaucoup de spécimens de Dactylorhiza fuchsii (Orchis de
Fuchs)
|